L’accessibilité universelle doit constituer un objectif transversal sur l’ensemble des dimensions de la vie sociale d’un usager (au sport, à la culture, à l’école, aux soins, …) et doit avoir pour objectif de permettre à tous d’évoluer de la manière la plus autonome possible dans la ville dans toutes les dimensions d’une vie ordinaire (déplacements, accès aux bâtiments recevant du public, loisirs…).
De nombreuses actions en faveur de l’accessibilité concernent trop souvent « l’accessibilité motrice/physique » pour répondre à la problématique de l’accessibilité des bâtiments ou aux transports..
Cependant, l’accessibilité concerne également :
1 – les autres handicaps (sensoriels ou mental notamment). Certains exemples d’inaccessibilité reviennent fréquemment :
– insuffisance des mesures d’accessibilité à destination des handicaps sensoriels (déficience auditive et/ou visuelle) dans des équipements pourtant mis en accessibilité pour les problématiques motrices dans les transports (arrêts de Tram notamment)
– sonorisation insuffisante des informations dans les abris bus pour les déficients visuels;
– des nombreux ERPs mis en accessibilité motrice mais non accessibles aux personnes sourdes signantes (pas de traducteur ni de vidéos explicatives en LSF)
2 – l’accessibilité à l’information et en particulier l’acheminement de la bonne information à la bonne personne la notion d’accessibilité universelle inclue notamment de pouvoir :
-« Connaitre » les lieux accessibles et les informations qui y sont diffusées
-« Se repérer » selon son profil d’usager « en dehors comme en dedans ».
L’accessibilité à l’information numérique constitue alors un moyen pour acheminer la bonne information à la bonne personne.
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